DÉCRYPTAGE – Les frappes de l’aviation israélienne ont été particulièrement violentes ce week-end à Beyrouth.
Le week-end a été particulièrement meurtrier au Liban, où l’intensité des bombardements israéliens a quelque peu douché l’espoir d’un cessez-le-feu entretenu par la navette de l’émissaire américain, Amos Hochstein, la semaine dernière entre Israël et Beyrouth.
C’est à nouveau à une bombe perforante qu’a eu recours l’aviation israélienne dans la nuit du vendredi 22 novembre pour anéantir un immeuble entier en plein cœur de la capitale. Une frappe encore plus puissante que les quatre bombardements éprouvés quelques jours plus tôt dans l’agglomération de Beyrouth. Les explosions massives, à 4 heures du matin, ont secoué toute la ville, bien plus fortement que l’écho des salves de frappes qui continuent de s’abattre régulièrement sur la banlieue sud de la capitale, évacuée par la majorité de ses habitants.
Dimanche, dans le quartier très peuplé de Basta, les opérations de déblayage des décombres étaient toujours en cours. Le décompte provisoire fait état d’au moins 20 morts…
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