L’un des concurrents de X a profité de l’élection du républicain soutenu par Elon Musk pour gagner des utilisateurs. Bluesky compte désormais 15 millions de comptes contre 9 en septembre.
Un réseau «sans l’activisme d’extrême-droite, la désinformation, les discours de haine», c’est comme cela qu’est décrite l’application Bluesky par Alex Bruns, chercheur en médias sociaux. Ce dernier a expliqué au journal anglais The Guardian , que le concurrent de X était «un refuge pour les personnes qui veulent avoir le même type d’expérience des médias sociaux que Twitter». En effet, la plateforme a gagné plus d’un million d’utilisateurs depuis l’élection de Donald Trump, selon le quotidien britannique.
Bluesky atteint désormais à près de 15 millions d’utilisateurs, contre 9 en septembre, selon la société, citée par le journal anglais. «Nous sommes ravis d’accueillir tous ces nouveaux utilisateurs, qui vont des swifties (communauté de Taylor Swift) aux catcheurs en passant par les urbanistes», a déclaré Emily Lin, porte-parole de la plateforme au Guardian.
Bluesky était à l’origine un projet au sein de Twitter avant de devenir indépendant lors du rachat d’Elon Musk. Le réseau social est toutefois encore loin de ses concurrents principaux, dont Threads. Ce dernier détenu par Meta a déclaré avoir atteint 275 millions d’utilisateurs actifs mensuels en novembre, contre 200 millions en août.
«Organe de propagande de Trump»
«Après janvier, lorsque X pourrait être détenu par un membre de facto de l’administration Trump , ses fonctions d’organe de propagande de Trump et de machine de radicalisation d’extrême droite pourraient être accélérées», a expliqué Ruth Ben-Ghiat, historienne et professeur à l’université de New York, auprès du Guardian.
Bluesky avait déjà précédemment bénéficié du changement de nom de Twitter devenu X qui a perdu des millions d’utilisateurs. Dans la même lancée, la plateforme a déclaré avoir gagné 3 millions d’utilisateurs lors de la semaine qui a suivi la suspension de X au Brésil, en septembre dernier. 1,2 million de personnes ont ensuite rejoint l’application au papillon au cours des deux jours qui ont suivi l’annonce de X disant permettre aux utilisateurs de voir les messages des personnes bloquées.
Récemment, plusieurs comptes ont annoncé quitter la plateforme d’Elon Musk pour différentes raisons. C’est le cas du journal The Guardian qui dénonce une application «toxique». Le club de football allemand de St Pauli s’est également retiré de la plateforme, devenu «un amplificateur de haine».
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