CONTRE-POINT – Le premier ministre vit cette séquence budgétaire comme une sorte de tempête qu’il faut traverser en évitant à la fois la panique et les embardées contraires.
Ceux qui connaissent Michel Barnier l’ont très rarement vu s’énerver. Ils savent en revanche qu’il déteste les coups d’éclat, les chantages, les pressions ou les bras de fer. Cela vaut dans sa relation avec les maires, inquiets des économies qui leur sont imposées. Cela vaut à propos de son ministre de l’Économie, Antoine Armand, qui, dans Le Parisien, a vertement critiqué le budget de son propre gouvernement. Cela vaut pour Marine Le Pen, qui, en amont de son rendez-vous à Matignon, lundi, agite la menace d’une censure.
« Le climat a changé, mais lui ne change pas », confie un de ses proches pour souligner que le chef du gouvernement, conscient d’emblée de l’étroitesse de sa voie de passage, n’entend pas se laisser gagner par la fébrilité ou entrer dans une spirale de la dramatisation. Au fond, Michel Barnier vit cette séquence budgétaire comme une sorte de tempête qu’il faut traverser en évitant à la fois la panique et les embardées contraires…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 71% à découvrir.
Source du contenu: www.lefigaro.fr
