Guillaume Tabard : «Entre les maires et l’État, les raisons d’un malaise»

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CONTRE-POINT – Les élus n’ont pas tort de rappeler qu’ils sont astreints à une rigueur de gestion dont l’État s’affranchit allègrement. Pourquoi leur reviendrait-il de pallier l’impéritie des gouvernements successifs ?

Maires en colère. Alors qu’ils sont dans la cinquième année de leur mandat, et qu’ils commencent à réfléchir à ce qu’ils feront en 2026, les premiers magistrats des 35.000 communes de France expriment un mélange de mal-être et d’exaspération rarement atteint. On ne peut nier qu’il y a une part de dramaturgie rituelle à la faveur du congrès annuel de l’AMF, les élus se plaignant en ouverture d’être asphyxiés par l’État et le gouvernement s’engageant, en clôture, à davantage de concertation.

Cette année, l’obligation qu’il y a à réduire le déficit budgétaire national ajoute à la tension. En apparence, l’exécutif a l’arithmétique pour lui : puisque les collectivités territoriales « pèsent » 20 % de la dépense publique globale, il serait logique de leur demander 20 % de l’effort nécessaire. D’où ce chiffre de 5 milliards d’euros d’économies réclamé par Michel Barnier. Mais les élus n’ont pas tort de rappeler que, n’ayant pas le droit de présenter…

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Source du contenu: www.lefigaro.fr

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