Profitant d’un gain de popularité depuis la dissolution, la patronne des Écologistes compte bien occuper la première ligne à gauche dans la perspective de la présidentielle de 2027.
Il fait tellement noir dans la petite voiture de Michel, militant écologiste, que l’on distingue à peine les silhouettes. «Si vous voulez prendre des notes, je peux vous éclairer avec mon téléphone», propose Marine Tondelier à l’arrière. L’auto s’enfonce dans la nuit glacée pour rejoindre Cholet (Maine-et-Loire) où la patronne des Verts doit rencontrer ce vendredi soir les salariés de l’usine Michelin qui ont appris leur licenciement économique début novembre. «Des histoires comme ça, j’en entends partout», regrette-t-elle, emmitouflée dans un long manteau d’hiver. Cette fois, pas de veste verte.
Au fil des kilomètres, Marine Tondelier revient sur ces derniers mois et sur tout ce qui a changé pour elle. «Les gens qui m’arrêtent dans la rue pour me remercier, me demander une photo ou me parler comme si on se connaissait depuis toujours, c’est nouveau», raconte-t-elle. La secrétaire nationale doit sa nouvelle notoriété à la dissolution. En quelques jours, l’écologiste a…
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