Affaires des assistants parlementaires du FN : pour Louis Aliot, le danger de perdre Perpignan

Date:

Menacé par une peine de trois ans d’inéligibilité après les réquisitions du parquet, le maire RN, Louis Aliot, pourrait être contraint de lâcher son fauteuil. Une éventuelle condamnation qui le priverait de briguer sa propre succession dans la seule grande ville conquise par le parti.

Le séisme des réquisitions du parquet n’a pas fait trembler que le sol de la «Capitainerie», le siège parisien du Rassemblement national (RN). Les secousses se sont fait ressentir jusqu’à Perpignan (Pyrénées-Orientales), seule ville de plus de 100 000 habitants sous la bannière du parti à la flamme. Dans la cité catalane, le maire et vice-président du RN, Louis Aliot, risque jusqu’à dix-huit mois de prison, dont six mois ferme, 30 000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité avec exécution provisoire dans le procès des assistants parlementaires du FN.

Des peines qui, si elles étaient suivies par le tribunal au printemps prochain, porteraient un sérieux coup d’arrêt à l’avenir politique de l’ancien eurodéputé. «Ça fait trente ans qu’il vit de la politique, ce serait un arrêt de mort social», glisse l’un de ses opposants locaux. Ce proche et ancien compagnon de Marine Le Pen avait ravi la ville avec 53% des voix au second tour face au maire LR sortant, Jean-Pierre…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 77% à découvrir.

Black Friday : derniers jours

-70% sur l’abonnement numérique

Déjà abonné ?
Connectez-vous

Source du contenu: www.lefigaro.fr

Share post:

Populaire

More like this
Related