Le bracelet tennis, la petite robe noire de la joaillerie

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La rivière de diamants, au surnom inspiré de la championne Chris Evert, revient sur toutes les femmes, dans toutes les tailles et à tous les prix.

New York, qualifications de l’US Open, 1978, le match est interrompu. Chris Evert, starlette coiffée à la Farrah Fawcett, dans sa robette en dentelle si courte qu’elle laisse entrevoir un bloomer à froufrous, ratisse le fond de court avec ses ongles laqués. Le fermoir de son bracelet en diamants, son porte-bonheur, a lâché et il n’est pas question de continuer à jouer sans l’avoir au poignet. L’événement fait le tour du monde… et celui de la place Vendôme. Les joailliers amusés dépoussièrent alors leurs lignes de diamants, fétiches des années 1920, et les rebaptisent « bracelet tennis ». Ce coup de marketing plaît aux femmes qui, comme la championne, osent porter leurs plus précieux bijoux tout au long de la journée et en toute occasion. À l’époque, on aime porter son rail de diamants Tiffany & Co. ou Cartier, les références en la matière, seul sur la peau. Et ce, jusqu’à la fin des années 1990.

La petite robe noire de la joaillerie

Trop porté, trop vu, ledit bracelet adulé des socialites et…

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Source du contenu: www.lefigaro.fr

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