PORTRAIT – Cette entrepreneuse, associée à son frère, a redonné vie à Vever, un grand nom de la joaillerie française créé par ses aïeux en 1821, avant de disparaître dans les années 1980. Elle en a fait la première entreprise de l’industrie du luxe à avoir obtenu le statut d’entreprise à mission.
« Une start-up de 200 ans. » Camille Vever a le sens de la formule. Celle qui a réveillé l’entreprise familiale, un grand nom de la joaillerie française né à Metz en 1821, s’est plongée sans trembler dans l’aventure entrepreneuriale. C’était il y a cinq ans, juste avant le Covid. On la rencontre aujourd’hui dans le quartier de l’Opéra, pas loin de la rue de la Paix, fameuse pour ses enseignes de prestige, et où son équipe s’est nichée dans les hauteurs. L’appartement, qui abrite à la fois les bureaux et le showroom, a beau être ultrasécurisé, on s’y sent bien, entre la terrasse, le jeu de lumières et le doux vert aux murs. Voici quelques semaines, Olivia Grégoire, l’ancienne ministre et porte-parole du gouvernement, lui a remis la palme d’or de la joaillerie, décernée par le Comité de France – qui couronne les entreprises contribuant « au prestige et au rayonnement » de la France.
Tout de rouge vêtue ce jour-là, Camille Vever a rappelé l’ADN de la vénérable…
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