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Un vœu réclamant «la mise en place d’une stratégie touristique par arrondissement» a été adopté au Conseil de Paris. Avec l’objectif de «réduire la pression sur certains sites emblématiques et promouvoir certains quartiers moins fréquentés».
Et si vous alliez plutôt faire un tour à Belleville ou à la tour Montparnasse plutôt que de visiter le musée du Louvre et la tour Eiffel ? Pour éviter que fleurissent à Paris des manifestations contre le «surtourisme», les élus parisiens veulent prendre les devants. Jeudi, un vœu déposé par le groupe MoDem et Indépendants a été adopté à l’unanimité au Conseil de Paris, appelant à «la mise en place d’une stratégie touristique par arrondissement».
Il s’agirait d’«intégrer dans le prochain schéma de stratégie touristique une forte dimension de tourisme durable articulée au niveau des arrondissements», a expliqué la présidente du groupe Maud Gatel dans l’enceinte de l’assemblée parisienne. De quoi permettre, selon l’élue centriste, «de mieux valoriser les richesses de nos quartiers, de faire bénéficier de la manne touristique l’ensemble de nos quartiers et de nos commerçants et pas simplement dans certains» d’entre eux. Et aussi «de mieux gérer les flux touristiques». Notamment pour «réduire la pression sur certains sites emblématiques et promouvoir certains quartiers moins fréquentés», précise Maud Gatel dans Le Parisien .
Les élus centristes imaginent ainsi des sortes de «parcours touristiques alternatifs», rapporte Le Parisien, dans lesquels on pourrait retrouver par exemple «le street art dans le 13e, le quartier Montparnasse, mais aussi Ménilmontant, Belleville ou le Sentier». «Il faut donner à voir autre chose, insiste l’élue centriste auprès du quotidien local. Que le touriste qui vient à Paris aille voir la tour Eiffel, mais pas seulement.» Un vœu pieux, sans vraiment de plan concret, alors même que les plus grands monuments parisiens voient leur fréquentation augmenter. À l’image du trio de tête que sont le Musée du Louvre (8,8 millions de visiteurs en 2023, +12% par rapport à 2022), la Tour Eiffel (6,3 millions, +8%) et le Musée d’Orsay (3,9 millions, +18%).
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Augmenter «l’acceptabilité» du tourisme
«On a pu voir, lors des Jeux olympiques, à quel point la fréquentation touristique était polarisée dans la capitale», observe Maud Gatel. Une telle stratégie de déconcentration pourrait ainsi «contribuer à l’augmentation de l’acceptabilité (du tourisme, NDLR) chez nos concitoyens», a-t-elle déclaré au Conseil de Paris, prenant l’exemple de Barcelone et de Venise, où les habitants s’élèvent aujourd’hui contre le tourisme de masse dans leur ville. La conseillère de Paris estime que «ce serait véritablement une stratégie gagnante, à la fois pour la ville, ses finances, ses habitants et ses quartiers».
La mairie de Paris s’est montrée favorable à ce vœu, tout en insistant sur le travail déjà entamé en la matière. «Il faut renforcer cette stratégie», a estimé Frédéric Hocquard, adjoint à la mairie de Paris en charge du tourisme et de la vie nocturne, appelant les arrondissements à «s’emparer» de cette stratégie touristique. L’adjoint d’Anne Hidalgo s’est tout de même dit «satisfait qu’un certain nombre d’arrondissements aient commencé d’ores et déjà depuis le début de la mandature à se saisir de cette stratégie touristique par arrondissement», citant les 14e, 20e et 17e arrondissements.
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