ANALYSE – Si les aventures d’Astérix constituent un concentré de l’identité de la France, alors il faut considérer leur importance pour la langue tant celle-ci est présente. Qu’en est-il ?
Cet article est extrait du hors-série « Astérix, un mythe français ». Dans ce numéro, les plumes les plus aiguisées du Figaro apportent un regard décalé, caustique, inédit et actualisé sur cette icône de la culture française.
Figaro
Spontanément quand on associe Goscinny à la langue française on pense à ces expressions nées du génie du scénariste et qui sont entrées dans le langage contemporain — et ce n’est déjà pas rien : « Être tombé dans la marmite quand il était petit », « ils sont fous ces… » (Romains, Goths, Ibères, rayez les mentions inutiles). Et que dire de la présentation liminaire des aventures d’Astérix entrée dans toutes les mémoires : « Toute la Gaule est occupée par les Romains. Toute ? Non car un petit village… » etc. La reprise de ces formulations par la gent politique, journalistique ou publicitaire montre à quel point le petit Gaulois a marqué la deuxième partie du XXe siècle.
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